Chroniques

Ailleurs

La traduction française restitue une prose ramassée, à la fois concrète et imagée quand il faut. Phrases brèves dans l’urgence (« Courez ! »), périodes plus amples pour les délibérations politiques : le rythme épouse l’action. Lexique martial précis (coterie, sixte, exténuatrices, enragés, indlovus/ihashés), toponymie signifiante (Isihogo), et un goût du détail sensoriel : « la chaleur transforma le sable blanc en verre noir ».

  • 09/11/2025 - Gillossen pour Elbakin

L’atout majeur de ce premier tome s’impose vite comme sa mise en scène de l’action, aussi bien via les corps que les têtes. Là-dessus, difficile de trouver à redire, l’auteur sait mettre en scène ses affrontements de manière plus qu’efficace, et la rage évoquée dans le titre ne l’est pas seulement “histoire de” faire naître des attentes à ce niveau. La prose est percutante, tranchante.