Trois mois que j’ai fini ce livre, et ce n’est que maintenant que je me résous à écrire ce billet. Sur les bouts de la langue m’impressionne. Non pas que ce soit un texte inapprochable, comme peuvent l’être certains grands classiques de la traduction (« la tâche du traducteur » de Benjamin, par exemple). Au contraire, l’essai de Noémie Grunenwald est écrit dans une langue simple, accueillante. Mais il n’est certainement pas dénué de profondeur, et il fait quelque chose d’important. Ce bref billet n’y rendra sûrement pas justice, mais j’espère qu’il vous donnera envie de le feuilleter.