En tant que traducteur, j’ai coutume de dire que je me vois plutôt comme un artisan que comme un artiste. Et s’il y a quelque chose qui caractérise un bon artisan, c’est qu’il utilise les bons outils. Mais quels sont-ils, ces outils du traducteur ? Réfléchissons :
- Un logiciel de traitement de texte
- Des dictionnaires (unilingue, bilingue, techniques, de synonymes, d’argot, de jurons, d’onomatopées… TOUS les dictionnaires)
- Un correcteur orthographique
- Des ouvrages de référence (glossaires, manuels en tous genres…)
- Une encyclopédie en ligne
- Un outil de TAO ?
Une intelligence artificielle générative(Pourquoi pas ? Lisez ceci.)
J’ai déjà tout cela et j’en fais un usage régulier. Est-ce tout, cependant ? Non ! Ce serait oublier le plus fondamental d’entre eux, et celles et ceux qui ont l’œil affûté et apprécient mon talent pour la retouche d’image discrète l’ont deviné : il s’agit bien du clavier. (Car non, je ne traduis pas au stylo, le trouvant dangereusement dépourvu de fonction sauvegarde.)
Le clavier, donc. Mais pas n’importe lequel.