Année nouvelle et vœux pas si pieux

L'Empire Builder
Tchou-tchou, 2024 !

J’ai l’impression d’avoir commencé tous les billets de ce blog en m’excusant de ne pas y écrire plus souvent. Voici donc ma seule et unique résolution bloguesque pour cette nouvelle année (qui est double, voyez comme je transige déjà) :

  • Arrêter de m’excuser de ne pas écrire plus.
  • Écrire plus.

Voilà qui devrait marcher.

Mais venons en au vif du sujet. À propos de publication, je peux enfin annoncer la sortie prochaine du premier roman que j’ai traduit : Le dernier grand train d’Amérique, de James Grady (paru en version originale en 2022, sous le titre très sobre de This Train).

La couverture française arrive bientôt !

Grady a plus d’une quinzaine de romans à son actif, et s’est fait connaître dès le premier, paru en 1974 : Les six jours du Condor. Son adaptation au cinéma l’année suivante sous le titre Les trois jours du Condor (encore un exemple de l’arithmétique étrange qui régit les titres) fut un franc succès, notamment gràce à la réalisation virtuose de Sydney Pollack et au jeu très convaincant de Robert Redford et Faye Dunaway.

Depuis ce premier roman, Grady n’a fait qu’affiner son style, et il nous emmène à bord du dernier grand train d’Amérique avec le rythme haletant dont il a le secret. Dans ce huis clos ferroviaire, il fait alterner les points de vue de nombreux personnages hauts-en-couleurs, qui agissent comme autant de perspectives sur l’Amérique d’aujourd’hui.

Ça sort le 6 mars 2024 aux éditions Payot & Rivages, et j’ai hâte d’avoir les retours des lecteurs. J’en parlerai plus à ce moment-là.